Combien coûte la création d’une SCI ?

Le coût de création d’une SCI

La création d’une Société Civile Immobilière (SCI) peut être une étape importante lors de l’acquisition d’un bien immobilier en copropriété. Il est donc essentiel de connaître les coûts qui y sont associés. Dans cet article, nous vous présentons les différents frais à prendre en compte lors de la création d’une SCI.

1. Les frais de notaire

Lors de la création d’une SCI, il est obligatoire de passer devant un notaire pour rédiger les statuts de la société. Les frais de notaire incluent les honoraires du notaire et les droits d’enregistrement. Le montant de ces frais varie en fonction de la valeur du bien immobilier et de la région où il est situé.

Il est important de noter que les honoraires du notaire peuvent s’élever à plusieurs milliers d’euros, tandis que les droits d’enregistrement sont généralement de l’ordre de 0,1 à 0,8 % de la valeur du bien.

2. Les frais de publication au Journal Officiel

Après la rédaction des statuts par le notaire, il est nécessaire de procéder à la publication de la création de la SCI au Journal Officiel. Cette formalité administrative entraîne également des frais, qui sont généralement de l’ordre de quelques centaines d’euros.

3. Les frais de gestion de la SCI

Une fois la SCI créée, des frais de gestion doivent être pris en compte. Il s’agit notamment des frais liés à la comptabilité de la société, à la tenue des registres, à la déclaration fiscale annuelle, etc. Ces frais peuvent varier en fonction de la taille et de l’activité de la SCI. Il est recommandé de consulter un expert-comptable pour avoir une estimation précise de ces coûts.

4. Les frais liés à l’acquisition du bien immobilier

En plus des frais de création de la SCI, il faut également tenir compte des frais liés à l’acquisition du bien immobilier lui-même (frais de notaire, frais d’agence immobilière, etc.). Ces frais varient en fonction de la valeur et de la nature du bien.

Il est donc essentiel de prendre en compte tous ces frais pour évaluer le coût total de la création d’une SCI. Il est recommandé de demander plusieurs devis auprès de différents professionnels (notaires, experts-comptables, etc.) afin de comparer les tarifs et de choisir la meilleure offre.

Comment transférer le siège social d’une SCI ?

Comment transférer le siège social d’une SCI ?

Le transfert du siège social d’une Société Civile Immobilière (SCI) est un processus juridique qui permet de déplacer le lieu de domiciliation de l’entreprise. Ce transfert peut être nécessaire pour diverses raisons, telles que l’optimisation fiscale, le rapprochement géographique des associés ou la recherche de meilleures conditions de fonctionnement. Dans cet article, nous vous expliquerons les étapes à suivre pour transférer le siège social d’une SCI.

1. Vérifier les statuts de la SCI

Avant de procéder au transfert du siège social, il est essentiel de vérifier les statuts de la SCI. Il faut vous assurer que les statuts prévoient la possibilité de transférer le siège social et qu’ils ne contiennent aucune restriction ou condition particulière. Si les statuts ne prévoient pas cette possibilité, il sera nécessaire de les modifier avant de pouvoir procéder au transfert.

2. Organiser une assemblée générale des associés

Une fois que vous avez vérifié les statuts et obtenu toutes les autorisations nécessaires, vous devez organiser une assemblée générale des associés de la SCI. Lors de cette réunion, les associés devront voter pour décider du transfert du siège social et des modalités de ce transfert. Il est important de consigner toutes les décisions prises dans un procès-verbal.

3. Publier une annonce légale

Suite à l’assemblée générale, il faudra publier une annonce légale dans un journal d’annonces légales du département où est situé le nouveau siège social. Cette annonce légale doit contenir certaines informations obligatoires, telles que le nom de la SCI, l’ancien et le nouveau siège social, ainsi que le numéro d’identification RCS de la SCI. Une fois la publication réalisée, il faudra conserver l’exemplaire du journal pour le joindre au dossier de transfert.

4. Déposer le dossier de transfert auprès du greffe du tribunal de commerce

Une fois l’annonce légale publiée, vous devez préparer un dossier de transfert qui sera déposé auprès du greffe du tribunal de commerce. Ce dossier doit contenir les pièces suivantes :
– Le procès-verbal de l’assemblée générale des associés.
– L’annonce légale publiée dans le journal d’annonces légales.
– Un exemplaire des statuts de la SCI modifiés, le cas échéant.
– Un formulaire M2 de modification des informations relatives à la société.
– Un chèque pour le paiement des frais de greffe.

5. Obtenir le nouveau K-bis

Après le dépôt du dossier de transfert, le greffe procédera à l’enregistrement de la modification et émettra un nouveau K-bis mentionnant le nouveau siège social de la SCI. Une fois ce document obtenu, le transfert du siège social sera officiellement effectif.
En suivant ces étapes, vous pourrez facilement transférer le siège social de votre SCI. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel du droit pour vous assurer de respecter toutes les formalités légales.

Comment augmenter le capital social d’une SCI ?

Comment augmenter le capital social d’une SCI ?

L’augmentation du capital social d’une Société Civile Immobilière (SCI) peut être nécessaire dans différentes situations, telles que l’acquisition de nouveaux biens immobiliers, le financement de travaux ou le remboursement de dettes. Dans cet article, nous vous expliquerons les différentes étapes à suivre pour augmenter le capital social de votre SCI.

1. Vérifier les statuts de la SCI

Avant de procéder à l’augmentation du capital social de votre SCI, il est important de vérifier les statuts de la société. Ces derniers doivent prévoir la possibilité d’une telle augmentation et en déterminer les modalités. Si les statuts ne le prévoient pas, vous devrez procéder à leur modification préalablement à l’augmentation du capital.

2. Réunir les associés

Une assemblée générale des associés doit être convoquée afin de décider de l’augmentation du capital social. Il est préférable de notifier cette convocation par écrit en précisant l’ordre du jour. Lors de cette réunion, les associés devront délibérer et voter sur la proposition d’augmentation de capital.

3. Fixer le montant de l’augmentation

Le montant de l’augmentation du capital social doit être déterminé lors de l’assemblée générale des associés. Il convient de fixer ce montant en fonction des besoins financiers de la SCI. Il est également possible de déterminer un montant maximum d’augmentation, afin de prévoir une marge de manœuvre pour les futurs besoins de la société.

4. Souscrire de nouvelles parts sociales

Une fois que l’assemblée générale a voté en faveur de l’augmentation du capital social, les associés doivent souscrire de nouvelles parts sociales. Chaque associé peut souscrire à hauteur de sa quote-part, c’est-à-dire en fonction du nombre de parts sociales qu’il détient déjà. Par exemple, si un associé détient 50% des parts sociales, il devra souscrire à hauteur de 50% du montant de l’augmentation du capital.

5. Effectuer les formalités légales

Après la souscription des nouvelles parts sociales, il est nécessaire d’effectuer les formalités légales pour officialiser l’augmentation du capital social de la SCI. Ces formalités peuvent varier en fonction des règles propres à chaque État. Généralement, elles comprennent la rédaction d’une déclaration de souscription et de versement, ainsi que son enregistrement auprès des autorités compétentes.

L’augmentation du capital social d’une SCI est une démarche importante qui permet de renforcer les ressources financières de la société. En suivant ces différentes étapes, vous pourrez réaliser cette opération de manière légale et conformément aux statuts de votre SCI. N’hésitez pas à consulter un juriste spécialisé pour vous accompagner dans cette démarche.

FAQ

Q: Est-il possible de limiter l’augmentation du capital social à certains associés uniquement ?
R: Oui, il est possible de réserver l’augmentation du capital à certains associés uniquement, en émettant des parts sociales avec une clause d’inaliénabilité ou en procédant à une augmentation de capital réservée.
Q: Faut-il faire appel à un notaire pour l’augmentation du capital social d’une SCI ?
R: Dans la plupart des cas, il n’est pas obligatoire de faire appel à un notaire pour l’augmentation du capital social d’une SCI. Cependant, il est recommandé de consulter un juriste spécialisé afin de s’assurer du respect des règles légales et statutaires.

Quelle banque choisir en SCI ?

Quelle banque choisir en SCI ?

Lorsque vous créez une Société Civile Immobilière (SCI), il est important de choisir une banque adaptée à vos besoins spécifiques en tant que structure juridique. En effet, la banque joue un rôle crucial dans la gestion financière de votre SCI, que ce soit pour ouvrir un compte professionnel, obtenir des prêts immobiliers ou gérer les flux de trésorerie. Dans cet article, nous allons examiner les critères à prendre en compte lors du choix d’une banque pour votre SCI et vous présenter quelques options populaires.

Les critères à prendre en compte

Lorsque vous sélectionnez une banque pour votre SCI, voici quelques critères à prendre en compte :
1. Spécialisation dans le financement immobilier : Il est préférable de choisir une banque qui a une expertise spécifique dans le financement immobilier, car cela facilitera l’obtention de prêts immobiliers pour votre SCI. Assurez-vous que la banque dispose d’une équipe dédiée aux professionnels de l’immobilier et qu’elle propose des produits adaptés à vos besoins.
2. Offre de services et de produits : Vérifiez les services et les produits proposés par la banque, tels que la gestion des comptes en ligne, la possibilité d’émettre des chèques et des cartes bancaires professionnelles, la gestion des virements internationaux, etc. Ces fonctionnalités peuvent vous faciliter la gestion financière de votre SCI.
3. Tarifs : Comparez les tarifs appliqués par différentes banques pour les services bancaires spécifiques à votre SCI. Vérifiez les frais de tenue de compte, les frais de transaction, les frais de virement, etc. Il est important de trouver une banque qui propose des tarifs compétitifs et transparents.
4. Relation bancaire : L’établissement d’une bonne relation avec la banque peut être bénéfique pour votre SCI. Assurez-vous que la banque a une équipe dédiée aux professionnels, capable de répondre à vos questions et de vous accompagner dans vos besoins financiers.

Quelques options populaires

Voici quelques options populaires de banques pour votre SCI :
1. BNP Paribas : Cette banque propose une gamme de services spécifiquement conçus pour les professionnels de l’immobilier, y compris les SCI. Ils offrent des prêts immobiliers, des solutions de gestion de trésorerie et une plateforme en ligne pour la gestion de vos comptes.
2. Société Générale : La Société Générale propose également des solutions bancaires adaptées aux SCI, avec des services personnalisés, des prêts immobiliers et une gamme de produits et de services adaptés aux besoins des professionnels de l’immobilier.
3. Crédit Agricole : Le Crédit Agricole propose une offre spécifique pour les SCI, comprenant des prêts immobiliers, des solutions de gestion de trésorerie, des outils de suivi des flux financiers et une assistance personnalisée pour les projets immobiliers.

Choisir la bonne banque pour votre SCI est essentiel pour assurer une gestion financière fluide et efficace. Prenez le temps de comparer les différentes options disponibles, en tenant compte des critères spécifiques à votre SCI. N’hésitez pas à demander des conseils à des professionnels du secteur immobilier ou à des conseillers bancaires pour vous aider à prendre une décision éclairée.

Comment rédiger les statuts de SCI ?

Les statuts sont un élément essentiel pour la création d’une Société Civile Immobilière (SCI). Ils permettent de définir le fonctionnement et les règles de gestion de la société. Dans cet article, nous vous expliquerons comment rédiger les statuts d’une SCI de manière efficace et conforme à la législation en vigueur.

1. Identifier les différentes parties prenantes

Avant de rédiger les statuts de votre SCI, il est important d’identifier les différentes parties prenantes. Cela inclut les associés, qui sont les personnes physiques ou morales qui détiennent des parts sociales dans la société, ainsi que le gérant, qui est responsable de la gestion quotidienne de la SCI. Vous devrez également décider de la durée de vie de la société et de la forme des apports (numéraire, en nature, ou en industrie).

2. Définir les règles de fonctionnement

Les statuts de la SCI doivent définir les règles de fonctionnement de la société. Cela inclut les modalités de prise de décisions, les droits et obligations des associés, les modalités de répartition des bénéfices et des pertes, ainsi que les règles de cession des parts sociales. Vous devrez également déterminer la rémunération éventuelle du gérant et les modalités de son remplacement.

3. Prévoir les clauses spécifiques

En fonction de la nature de votre SCI, il peut être nécessaire d’ajouter des clauses spécifiques aux statuts. Par exemple, si vous envisagez d’investir dans des biens immobiliers locatifs, vous devrez prévoir une clause concernant les modalités de fixation des loyers. De même, si vous envisagez d’acquérir des biens immobiliers à l’étranger, vous devrez prévoir des dispositions spécifiques en matière de fiscalité internationale.

4. Respecter les dispositions légales

Lors de la rédaction des statuts, il est primordial de respecter les dispositions légales en vigueur. Vous devrez notamment vous conformer au Code Civil et au Code de Commerce, ainsi qu’aux règles spécifiques régissant les SCI. Si vous n’êtes pas familier avec ces dispositions, il est recommandé de faire appel à un juriste spécialisé qui pourra vous accompagner dans la rédaction de vos statuts.

5. Faire enregistrer les statuts

Une fois rédigés, les statuts doivent être enregistrés auprès du Greffe du Tribunal de Commerce compétent. Cette formalité est obligatoire et permet de rendre votre SCI juridiquement valide. Vous devrez fournir les statuts originaux signés par tous les associés, ainsi que les documents nécessaires à l’immatriculation de la société (formulaire M0, justificatif d’identité, etc.).

En conclusion

La rédaction des statuts de SCI peut sembler complexe, mais elle est essentielle pour assurer le bon fonctionnement de votre société. Il est recommandé de faire appel à un juriste spécialisé pour vous accompagner dans cette démarche, afin de vous assurer que vos statuts respectent la législation en vigueur et les spécificités de votre projet.

FAQ

Q: Est-il possible de modifier les statuts d’une SCI une fois qu’ils ont été enregistrés ?
R: Oui, il est possible de modifier les statuts d’une SCI après leur enregistrement. Cependant, ces modifications doivent suivre une procédure précise et être enregistrées à nouveau auprès du Greffe du Tribunal de Commerce.
Q: Dois-je faire appel à un notaire pour rédiger les statuts de ma SCI ?
R: Il n’est pas obligatoire de faire appel à un notaire pour rédiger les statuts d’une SCI. Cependant, il est recommandé de faire appel à un juriste spécialisé dans le droit des sociétés pour s’assurer que vos statuts respectent les dispositions légales en vigueur.

Peut-on faire des apports en nature en SCI ?

Oui, il est tout à fait possible de réaliser des apports en nature au sein d’une Société Civile Immobilière (SCI). Cela signifie que les associés peuvent contribuer au capital social de la société en apportant des biens immobiliers ou mobiliers.
1. Qu’est-ce qu’un apport en nature?
Un apport en nature correspond à la mise à disposition d’un bien matériel ou immatériel dans le patrimoine de la société. Concrètement, cela peut être un immeuble, un terrain, une voiture, du matériel, des titres de propriété intellectuelle, ou encore des brevets.
2. Procédure de l’apport en nature en SCI
La procédure pour réaliser un apport en nature au sein d’une SCI est soumise à certaines règles. Voici les étapes à suivre :
– Estimation : L’apport en nature doit être évalué par un expert indépendant pour déterminer sa valeur. Cette évaluation est essentielle pour déterminer la part de chaque associé dans le capital social de la SCI.
– Rapport de l’expert : L’expert devra rédiger un rapport détaillé qui évalue les biens apportés en nature et explique sa méthode d’évaluation.
– Assemblée générale : Une assemblée générale des associés sera convoquée pour approuver l’apport en nature. Cette décision doit être prise à la majorité des voix des associés présents ou représentés.
– Acte notarié : L’apport en nature doit être formalisé par un acte notarié qui précise les détails de l’apport, notamment sa valeur, sa description et les éventuelles conditions spécifiques.
– Publicité : L’apport en nature doit faire l’objet d’une publicité dans un journal d’annonces légales. Cela permet d’informer les tiers sur l’existence de l’apport et de rendre opposable aux créanciers de la société.
3. Conséquences de l’apport en nature en SCI
L’apport en nature d’un bien dans le capital social d’une SCI entraîne plusieurs conséquences :
– Augmentation du capital social : L’apport en nature permet d’augmenter le capital social de la SCI en contrepartie de la valeur du bien apporté.
– Attribution de parts sociales : L’apport en nature permet d’attribuer des parts sociales aux associés en fonction de la valeur des biens apportés.
– Responsabilité limitée : Comme dans une SCI, les associés ont une responsabilité limitée aux apports qu’ils ont effectués. Ainsi, en cas de dettes ou de litiges concernant les biens apportés, les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leur apport.
En conclusion, les apports en nature sont tout à fait possibles en SCI et offrent aux associés la possibilité de contribuer au capital social de la société en apportant des biens immobiliers ou mobiliers. Cependant, il est important de respecter les démarches légales pour formaliser ces apports et en informer les tiers. L’assistance d’un notaire peut être recommandée pour s’assurer de la conformité de la procédure.

Quels sont les types d’apports en SCI ?

Les types d’apports en SCI

1. Les apports en numéraire

L’apport en numéraire, également appelé apport en espèces, est l’apport d’une somme d’argent réalisé par un associé dans le capital social de la SCI. Cette somme d’argent est ensuite utilisée pour financer les différents investissements immobiliers de la société. Chaque associé participe proportionnellement à cet apport en fonction de sa part dans le capital social.

2. Les apports en nature

Les apports en nature sont des biens matériels ou immatériels, autres que de l’argent, mis à la disposition de la SCI par un associé pour augmenter le capital social. Ces biens peuvent être des immeubles, des terrains, des véhicules, du matériel, des brevets, des marques, etc. L’apport en nature doit faire l’objet d’une évaluation précise afin de déterminer sa valeur et la part du capital social qu’il représente.

3. Les apports mixtes

Les apports mixtes sont un mélange d’apports en numéraire et d’apports en nature réalisés par un associé. Par exemple, un associé peut apporter à la SCI une somme d’argent ainsi qu’un bien immobilier en tant qu’apport mixte. Dans ce cas, il convient de distinguer la part en numéraire de la part en nature pour déterminer la participation de l’associé dans le capital social.

4. Les apports en industrie

Un apport en industrie consiste en la mise à disposition d’un savoir-faire, de compétences techniques ou d’une activité exercée au sein de la SCI par un associé qui ne réalise pas d’apport en numéraire ou en nature. Contrairement aux autres types d’apports, l’apport en industrie ne donne pas lieu à la répartition de parts sociales, mais peut donner droit à une rémunération spécifique.

5. Les apports consomptibles

Les apports consomptibles sont des apports en numéraire destinés à être utilisés immédiatement pour le fonctionnement de la SCI, par exemple pour payer les frais de constitution de la société, les honoraires du notaire ou les frais d’immatriculation. Ces apports ne sont pas intégrés au capital social, mais sont conservés dans un compte bancaire de la SCI spécifiquement dédié à leur utilisation.

6. Les apports en compte courant d’associé

Les apports en compte courant d’associé sont des sommes d’argent mises à la disposition de la SCI par un associé, mais qui ne sont pas intégrées au capital social. Ces sommes font l’objet d’un compte courant d’associé qui enregistre les mouvements de dépôts et de retraits. Les apports en compte courant d’associé peuvent être rémunérés sous forme d’intérêts, dans les limites fixées par la loi.
En résumé, les apports en SCI peuvent être réalisés en numéraire, en nature, de manière mixte, en industrie, consomptibles ou par le biais de comptes courants d’associé. Chaque type d’apport présente des caractéristiques spécifiques et a une incidence sur la répartition des parts sociales et les droits des associés. Il est important de bien déterminer le type d’apport approprié en fonction de la situation et des besoins de la SCI.

Quelles sont les étapes clés pour mettre en place une SCI ?

La Société Civile Immobilière (SCI) est une forme de société très utilisée en France pour l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier. Elle présente de nombreux avantages, notamment en matière de gestion, de transmission et de protection du patrimoine. Si vous souhaitez mettre en place une SCI, voici les étapes clés à suivre.

1. Définir l’objectif de la SCI

La première étape consiste à définir l’objectif de la SCI. Il peut s’agir d’un achat immobilier (résidence principale, investissement locatif, etc.), d’un regroupement familial, d’une gestion patrimoniale, etc. Cette étape est essentielle car elle permettra de déterminer les statuts de la société, le capital social, les associés, etc.

2. Rédiger les statuts de la SCI

Les statuts de la SCI sont l’ensemble des règles qui régissent son fonctionnement. Ils doivent être rédigés par écrit et comporter certaines mentions obligatoires, telles que la dénomination sociale, l’objet de la société, le capital social, etc. Il est recommandé de se faire accompagner par un juriste ou un notaire pour rédiger les statuts de manière précise et adaptée à vos besoins.

2.1. Capital social

Le capital social de la SCI est constitué par les apports des associés. Il peut être constitué en numéraire (apport en argent) ou en nature (apport en biens immobiliers). Il convient de fixer un montant de capital social suffisant pour réaliser les objectifs de la SCI.

2.2. Répartition des parts sociales

Les parts sociales de la SCI sont réparties entre les associés en fonction de leurs apports respectifs. Il est possible de prévoir des clauses spécifiques dans les statuts pour organiser la répartition des bénéfices et des pouvoirs de décision au sein de la société.

3. Effectuer les formalités d’immatriculation

Une fois les statuts de la SCI rédigés, il faut procéder à l’immatriculation de la société auprès du Greffe du Tribunal de Commerce. Cette étape nécessite de fournir différents documents, tels que les statuts de la SCI, le formulaire d’immatriculation, la déclaration de non-condamnation, etc. Il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel pour accomplir ces formalités dans les règles.

4. Gérer la SCI au quotidien

Une fois la SCI immatriculée, il faut assurer sa gestion au quotidien. Cela comprend notamment la tenue de réunions d’associés, la gestion comptable et fiscale, la réalisation des assemblées générales, etc. Il est recommandé de se faire accompagner par un expert-comptable pour assurer une gestion rigoureuse de la SCI.

Mettre en place une SCI requiert plusieurs étapes importantes, de la définition de l’objectif à la gestion quotidienne de la société. Il est essentiel de se faire accompagner par des professionnels du droit et de la comptabilité pour garantir le bon fonctionnement de la SCI et optimiser les avantages qu’elle offre en matière de gestion et de protection du patrimoine.

Quels sont les avantages fiscaux de la création d’une SCI ?

Les avantages fiscaux de la création d’une SCI

1. La transparence fiscale

L’un des principaux avantages fiscaux de la création d’une Société Civile Immobilière (SCI) est la transparence fiscale. En effet, la SCI est considérée comme une société civile, ce qui signifie que ses résultats sont directement imposés entre les mains des associés, en fonction de leur part dans le capital de la société. Ainsi, la SCI est soumise à l’impôt sur le revenu et non à l’impôt sur les sociétés, ce qui peut permettre une imposition plus avantageuse pour les associés.

2. Les possibilités d’optimisation fiscale

La création d’une SCI offre également des possibilités d’optimisation fiscale. En effet, la SCI permet de séparer la propriété du bien immobilier de son exploitation, ce qui peut permettre de réduire la pression fiscale. Par exemple, il est possible d’optimiser l’imposition des revenus fonciers en déduisant les charges et les intérêts d’emprunt liés à l’acquisition du bien immobilier.

3. La transmission du patrimoine facilitée

La SCI peut également présenter des avantages fiscaux en matière de transmission du patrimoine. En effet, la création d’une SCI permet de regrouper différents biens immobiliers au sein d’une même structure juridique. Ainsi, il est possible de préparer plus facilement la transmission de son patrimoine immobilier à ses héritiers. De plus, la transmission de parts sociales de la SCI peut bénéficier de certaines exonérations fiscales, notamment en matière de droits de succession.

4. Les possibilités d’imposition différenciée

La SCI offre également la possibilité d’opter pour une imposition différenciée selon le régime fiscal choisi. En effet, il est possible de choisir entre le régime de l’impôt sur le revenu ou le régime de l’impôt sur les sociétés. Cette flexibilité permet d’adapter l’imposition en fonction des besoins et de la situation des associés.

5. La déduction des intérêts d’emprunt

Enfin, la création d’une SCI permet de déduire les intérêts d’emprunt liés à l’acquisition du bien immobilier. Il est possible de déduire ces intérêts des revenus fonciers, ce qui permet de réduire l’imposition sur les loyers perçus. Cette déduction peut représenter un avantage fiscal non négligeable, notamment pour les investissements immobiliers importants.
En conclusion, la création d’une SCI présente de nombreux avantages fiscaux, notamment en matière de transparence fiscale, d’optimisation fiscale, de transmission du patrimoine facilitée, de possibilités d’imposition différenciée et de déduction des intérêts d’emprunt. Il convient toutefois de bien étudier la situation fiscale de chaque associé et de se faire accompagner par un professionnel avant de créer une SCI afin de bénéficier pleinement de ces avantages.